Xavier Le Postec
Bonjour et bienvenue.
Je suis un photographe qui travaille essentiellement sur quatre thèmes qui me tiennent à coeur et qui se complètent au fur et à mesure du temps, tant par les axes de les aborder que par la manière de les traiter.
Ces quatre sujets sont:
- Le littoral, qui regroupe les séries #jaimemacote, seamétries, ainsi que des travaux sur les bateaux, les ports ou la pêche.
- L’espace vécu, qui réunit des sous-thèmes comme la végétation urbaine, les réflexions. C’est aussi là que se regroupent mes photographies de rue, qui sont en fait un questionnement sur notre quotidien, entre les citadins, mais aussi le rapport à l’architecture.
- La Route. C’est celle qui relie un point A à un point B, mais aussi celle qui nous réunit. C’est également celle qui suit le fil conducteur de nos vies, avec les rencontres qui en sont autant de jalons. Et tout cela saupoudré de Kerouac mood.
- La glisse qui concerne les clichés à propos de deux mondes qui se croisent, basés sur l’équilibre et un esprit commun. La façon dont leurs pratiquants appréhendent leur milieu de prédilection, et l’exploitent. C’est ici le domaine du surf et du skate. Des gars, des files et des planches. Mais aussi du sable, de l’eau, du béton et de l’asphalte!
Pour cette exposition chez Noïde, j’ai choisi de vous présenter une partie de mon travail sur la Végétation urbaine. Ça me semble être de circonstance. ;-)
C’est une réflexion sur la place que prend l’élément végétal dans nos espaces urbains. Les liens, aussi bien que les contrastes entre ces deux éléments (l’organique et le minéral) sont ici abordés. Mais aussi les rapports que les citadins entretiennent avec cette verdure qui les environne. Je le fais d’une façon figurative ou suggérée et selon mes axes pour appréhender ce questionnement.
Dans ces lieux où se croisent organique et minéral, se rencontrent les contrastes. De textures, de couleurs et de formes entre la nature anarchique et fractale et le monde plus géométrique et rectiligne que notre espèce a construit.
Je privilégie le Noir et Blanc, mais il s’agit là d’un sujet où la couleur joue un rôle dont il serait dommage de se passer et qui semble ici évident.
Les clichés sont imprimés sur du papier 100% coton de Hahnemühle. Marque qui prend en compte l’aspect de la durabilité dans sa production. Aussi bien dans l’énergie ( renouvelable ) utilisée pour son activité, le recyclage de ses déchets, que par son approche extrêmement raisonnée de l’utilisation de l’eau dans son processus de fabrication. La fabrication du papier est en effet une activité qui nécessite une importante consommation d’eau.
Enfin, chaque tirage est en nombre limité. En général, ils sont au nombre de 23, qui peuvent se décliner en plusieurs formats. Une annexe donnera à ce sujet plus de précisions si vous êtes intéressé.
En vous souhaitant un bon visionnage et un bon moment.